Jean-Philippe Giacomini, à la fois Écuyer Moderne
et Esprit de la Renaissance.

Jean-Philippe Giacomini

Dans le panorama équestre surcharge d’aujourd’hui, Jean Philippe Giacomini se détache comme un « homme de la Renaissance » de l’équitation moderne. Il commença à monter à cheval en « usant des fonds de culottes », il étudia complètement les techniques de dressage pendant ses nombreux voyages et développa une méthode personnelle basse sur une solide théorie. Bien que son éducation ait été principalement dédiée au dressage classique, il a appliqué ces principes au terrain de la compétition, tant en dressage qu’en concours complet et à l’obstacle. Sa méthode a une allure très européenne, mais il a su adopter des techniques western quand cela s’est imposé. Au-delà d’une étude de l’éthologie équine très a la mode aujourd’hui, sa technique de l’EndotappingTM (Relaxation réflexe, récompense) bénéficie radicalement à l’attitude des chevaux au travail à travers l’amélioration de leur stabilité émotionnelle et de leur relaxation physique. Il travaille sans relâche à la biomécanique des allures, un travail qui aboutie toujours à des chevaux plus sains et à de meilleures performances.

On peut avancer que sa méthode représente un paradigme fondamentalement nouveau qui unit en une approche complète et moderne, la tradition classique (basé sur le « gymnase des exercices baroques »), les notions pratiques de l’équitation « éthologique », les techniques du sport équestre de haut niveau et les concepts des sciences du comportement.

Jean Philippe (J.P.) Giacomini est né France où il commença à monter sous la houlette d’un officier de cavalerie, le capitaine Hubert Clauzel. Sous sa tutelle, il débourra de nombreux jeunes chevaux, monta en concours, en complet et en steeple amateur. Après un premier stage de dressage chez Maître Nuno Oliveira en 1966, il dressa le premier de ses 15 chevaux de Grand Prix de Dressage à l’âge de 18 ans. Plus tard, il retourna étudier le dressage chez Nuno Oliveira au Portugal pendant un an, ainsi qu’aux Haras nationaux portugais d’Alter Real, où il resta 3 ans et demi en tant qu’assistant de Don Jose Athayde, premier écuyer en chef de l’École Portugaise d’Art Équestre.

Jean-Philippe Giacomini

Durant ses voyages, il eut le bonheur de monter et « sentir » un grand nombre de chevaux dressés par des élèves directs d’éminents disciples de Baucher, puis d'apprendre sur des Lusitaniens dressés par Nuno Oliveira, Dr Guilherme Borba (Premier directeur de L’École Portugaise) et Don Jose Athayde, déjà cite. Il monta aussi un grand nombre de chevaux de sport internationaux, tels que l’Olympique Liostro (dressée par le maitre Allemand Herbert Rehbein pour qui JP a la plus grande admiration), Dutch Courage, médaille mondiale avec Jenny Loriston Clarke et le Caprici de Margit Otto Crepin, deux des cavaliers olympiques qui ont participé à ses stages.

Plus tard, JP a travaillé un très grand nombre de « chevaux à problèmes », durant des stages donne dans douze pays. Il a développé son propre système destiné à améliorer tout type de chevaux, depuis les montures de loisirs, jusqu’aux chevaux d'équitation western et aux chevaux internationaux de conduite à quatre.

Quand il habitait en Angleterre, JP a produit des champions internationaux de dressage et d'obstacle, tels que l’étalon Lusitanien Novilheiro, qui était son cheval de Grand Prix de dressage et qui a concouru au niveau Intermediaire en Complet avec la championne européenne Rachel Bayliss avant de devenir le champion anglais par ses gains à l’obstacle en 1983 sous la houlette de John Whitaker. JP a aussi été le coach durant cette période de nombreux cavaliers internationaux anglais, Canadiens, Américains, Irlandais et Portugais. Cette liste inclut la championne d’Europe de complet de 1983, qui gagna ou se plaça à Boekelo, Burghley et Badminton sur quatre chevaux différents, tous entrainés par JP. Avec l’aide de JP, Bayliss gagna quatre médailles d’or et une médaille d’argent aux championnats d’Europe et du monde. Elle fut la première cavalière britannique à être en tête du dressage d’un international de complet (aux Jeux olympiques alternatifs de Fontainebleau 1980, et dans bien d’autres concours). Son cheval Mystic Minstrel fut le seul cheval qui concourut en dressage et en complet internationaux la même année. À une période où le dressage anglais était au plus bas, Minstrel fut reconnu comme un exemple de classicisme par le colonel Gustav Nyblaeus (alors chef des juges de la FEI) durant le forum national de dressage anglais de 1980. Il apprécia particulièrement sa légèreté et l’énergie de ses allures tandis que la mode était aux chevaux pesant à la main.

Jean-Philippe Giacomini

La facette compétitive du travail de JP Giacomini lui donna l’opportunité de vérifier et de développer la validité de son approche classique de l’entrainement vis a vis des meilleurs mondiaux, ainsi que de devenir un innovateur dans le domaine de l’entretien holistique des chevaux de sport et dans le développement de la biomécanique équine. Cette combinaison de connaissance théorique et d’expérience pratique résulte dans la création du système de dressage « L’Équitation Essentielle de JP™ ». Ce système est bas sur la technique de relaxation « Relaxation Reflexive et Recompense » qui produit la relaxation du cavalier et du cheval par une manipulation physique simple appelée « Endotapping™ ». Cette technique est utilisée en suivant une progression de leçons toujours affinées et basées sur une courte liste de principes classiques inaltérables qui peuvent être appliquées à n’importe quelle situation de dressage. Cette approche de « Dressage Pratique » a permis la découverte de solutions simples et révolutionnaires pour résoudre des problèmes spécifiques de comportement et de biomécanique équine.

En tant qu'enseignant, JP se concentre sur le problème principal de l'élève analysé en début de leçon et propose généralement une solution simple qui permet à celui-ci de continuer à travailler dans le bon sens longtemps après la fin du stage.